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Le fabuleux destin de Skoda

Olivier Sillig, écrivain et cinéaste vaudois, signe une fable sur la guerre où un jeune déserteur adopte un bébé. A la fois triste et optimiste.

29 nov. 2011, 00:01
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Stjepan reprend conscience. Autour de lui, le chaos. Ses camarades, soldats eux aussi, ont été fauchés par un obus, ainsi que tous les occupants d'une voiture, certainement des civils qui fuyaient. Seul un bébé a survécu. Stjepan hésite, puis le prend dans les bras et le baptise Skoda, s'engageant alors à prendre la responsabilité d'un nourrisson dont il ne sait rien. Ainsi commence "Skoda", le court roman d'Olivier Sillig. Avec des phrases simples et justes, l'auteur décrit un monde violent sans perdre espoir.

Comment vous est venue l'idée d'écrire "Skoda"?

Il y a plusieurs choses. Dans les années 80, autour de la mort de Tito, j'ai lu un article qui disait que la Yougoslavie allait péter, mais pas tout de suite, parce que les différentes parties n'avaient pas encore les armes nécessaires pour se faire la guerre. Puis la France, la Suisse, l'Allemagne, la Russie, les Etats-Unis, etc., se sont...

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