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"Le désir est chose fragile"

Frank Braley revient à La Chaux-de-Fonds avec son complice Gautier Capuçon.

29 nov. 2013, 00:01
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Frank Braley, comment vous situez-vous face à l'"Arpeggione" de Schubert, que Gautier Capuçon a voulu apprivoiser avec vous?

Gautier est un musicien brillantissime, qui n'a peur de rien. Mais, depuis longtemps, je l'entends me dire: "L'Arpeggione, c'est vraiment difficile!" Rares sont les pièces dont il me parle en ces termes. Pour le piano, au contraire, cette pièce est, entre guillemets, facile. Il faut juste entrer dans la respiration, le souffle, le phrasé de l'altiste ou, en l'occurrence, du violoncelliste. C'est un travail qui s'approche de celui du lieder, de l'accompagnement d'un chanteur. Je joue cette pièce depuis toujours, c'est la chose la plus naturelle au monde pour moi - évidemment, tout dépend du musicien avec qui on l'interprète.

Qui a choisi les autres sonates, l'une de Debussy l'autre de Britten, qui figurent également sur votre CD?

Ce disque est un hommage-gigogne à de grands artistes du 20e siècle. Hommage, tout...

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