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Lausanne: figures tourmentées de Giacometti, Marini et Richier au Musée cantonal

Quelque 70 oeuvres sculptées et graphiques d'Alberto Giacometti, de Marino Marini et de Germaine Richier seront exposées au Musée des Beaux-Arts à Lausanne jusqu'au 27 avril.

30 janv. 2014, 13:44
Des oeuvres, de Marino Marini,de Germaine Richier et de Alberto Giacometti sont exposées jusqu'au 27 avril au Musee cantonal des Beaux-Arts à Lausanne.

Le Musée cantonal des Beaux-Arts de Lausanne présente jusqu'au 27 avril quelque 70 oeuvres sculptées et graphiques du Suisse Alberto Giacometti, de l’Italien Marino Marini et de la Française Germaine Richier. Intitulée "La figure tourmentée", cette réunion permet de confronter la démarche de chacun de ces artistes.

Nés entre 1901 et 1902, Giacometti, Marini et Richier débutent leur cursus académique dans leurs pays respectifs avant d’être attirés par Paris. Dans l’entre-deux-guerres, cette ville fait encore figure de capitale intellectuelle et artistique mondiale, note le musée dans sa documentation de presse.

De leurs années d’apprentissage jusqu’à celles de leurs dernières créations, aussi bien dans le domaine de la sculpture que dans les arts graphiques et la peinture, la figure demeure le sujet principal des trois artistes. Modeler têtes et corps est pour eux source de préoccupations et de difficultés.

Nouvelles images de l'homme

Dans un contexte dominé par l’abstraction, Giacometti, Marini et Richier vont persister dans leur refus de renoncer à la figuration. L’exposition veut montrer comment tous trois, confrontés à l’impossibilité de persévérer dans une représentation traditionnelle, proposent de "nouvelles images de l’homme".

Ces images, ils les modèlent dans la terre ou dans le plâtre, à partir des genres classiques de la tête, du buste, de la figure en pied et, dans le cas de Marini, du portrait équestre. "L’Homme qui chavire" d’Alberto Giacometti, le "Cri" de Marino Marini ou "l’Orage" de Germaine Richier mettent bien en évidence leurs réponses aux questions du corps, de l’échelle, du mouvement ou du rapport entre les figures et l’espace.

À une époque où domine l’esthétique du lisse, l’emploi de formes arrondies et parfois transparentes, cette exposition invite à une autre expérience: celle du combat que ces artistes mènent avec la matière, une matière repoussée ou arrachée, qui conserve l’empreinte du doigt ou de l’outil.

www.mcba.ch

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