Quand il en parle, il aime dire que la bondelle, c’est le pain du pêcheur. «Parce qu’on peut en pêcher toute l’année et que son abondance nous garantit une base de revenu.»
Le Vaudois Philippe Oberson est pêcheur depuis 38 ans. Avec son frère Alain et son neveu Nicolas, il perpétue la tradition familiale. «La pêche, c’est un état d’esprit. On se lève tôt et on tend les filets tard le soir. Le gars qui n’est pas passionné n’arrive pas à durer dans le métier.» Une profession exigeante, mais qui lui procure une sacrée qualité de vie. «On est en contact direct et permanent avec la nature et on a les avantages des indépendants. J’ai ainsi pu voir mes enfants grandir…»
Le fumage comme valeur ajoutée
Philippe Oberson ne se contente pas de pêcher la bondelle. «Je suis un «boulotteur» de poissons. J’aime en manger sous toutes les formes.»...