Ce dimanche marquera le premier anniversaire des attentats majeurs auxquels la capitale a payé le lourd tribut que l’on sait; non seulement en termes de drames humains, mais aussi de coûts socio-économiques.
Les chiffres sont tristement éloquents: si la France semble assurée de conserver cette année sa première place au palmarès touristique – devant les USA – la fréquentation étrangère devrait y être de 4 à 5% inférieure à celle de 2015, induisant une perte estimée à 25 000 ou 30 000 emplois directs et autant d’indirects.
A lui seul, le chiffre d’affaires des hôtels parisiens accuse un recul de 20% (taux d’occupation entre – 29 et – 31% en moyenne, selon «Les Echos»). Les professionnels de la branche attribuent principalement ce désastre à l’état d’urgence, dissuasif pour les visiteurs du monde entier (surtout les Asiatiques, particulièrement sensibles au climat d’insécurité). La clientèle romande n’échappe pas à cette frilosité, le...