Des trois filles que la célèbre pianiste virtuose a eues de trois hommes différents, Stéphanie Argerich est la seule à porter le nom de sa mère. Après avoir étudié le russe et la photographie, elle s'est tournée vers le cinéma pour tourner un premier long métrage documentaire qui tient lieu d'exorcisme.
Qu'est-ce qui vous a incitée à vous lancer dans un film sur votre mère et, partant, votre famille un brin éparpillée?
Ce n'est vraiment pas venu "d'un coup". Je pense que ce film fait partie de ces projets dont on ne sait pas très bien quand ils commencent, ni quand ils se terminent d'ailleurs... J'avais fait une première tentative il y a une quinzaine d'années, comme ça, toute seule avec ma caméra, et je m'étais un peu découragée. Je pense que c'est à la naissance de mon premier fils que j'ai eu à nouveau le courage d'affronter ce puzzle...