Certes, le prochain festival Poésie en arrosoir n’a pas épinglé de grosse tête d’affiche dans sa programmation. Mais au détour des chemins buissonniers qu’il affectionne, la moisson de mots et de rimes, de tirades et de refrains n’en promet pas moins d’être belle.
«Cette année, la chanson et la musique sont très présentes», constate le comédien Vincent Held, fondateur du festival agendé dès le 6 juillet à Evologia. La voix et la personnalité de Magyd Cherfi, le chanteur de l’ex-groupe Zebda, l’envoûtent depuis longtemps. Le Toulousain, qui s’exprime désormais en solo, poétise la vie des cités avec «beaucoup d’humanité. L’accueillir ici, c’est un rêve qui se concrétise», confie Vincent Held.
Le rendez-vous avec Allain Leprest, lui, se rangera hélas parmi les regrets inhérents à tout programmateur. Mais si la voix de cet écorché vif habité par le génie s’est tue, d’autres s’en font le relais. Karine Barbey et de...