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La Petite Lanterne rencontre un incroyable essor dans le canton de Neuchâtel

Activité d’éveil au septième art, La Petite Lanterne rencontre un succès sans précédent. Le nombre de salles à adhérer à ce concept qui s’adresse aux 4 à 6 ans a doublé en un an pour s’implanter dans trente villes. Une ciné-exploratrice de La Chaux-de-Fonds témoigne.

13 nov. 2018, 17:40
/ Màj. le 13 nov. 2018 à 18:12
Le cinéma, c'est aussi apprendre à gérer ses émotions au milieu du public.

Observer son ressenti, imaginer sa réflexion, se réjouir de voir son enfant s’émerveiller. Tel est l’objectif de La Petite Lanterne, un concept d’éveil au cinéma. Le principe: aborder, lors de six séances d’une heure, réparties sur deux ans, des thématiques spécifiques.

Telles que la musique dans les réalisations, la diversité de «la planète cinéma» ou encore les émotions pouvant surgir du grand écran.

Cela par le biais d’extraits de films suivis de courts-métrages. Le tout introduit par un animateur nommé ciné-explorateur. Stéfanie Günther Pizarro occupe cette fonction depuis un an (La Petite Lanterne vit sa deuxième année), à La Chaux-de-Fonds, Tramelan et Delémont.

Première expérience

«C’est magnifique», s’enthousiasme celle qui est aussi maman. «La plupart de ces tout petits vivent leur première expérience cinéma, avec fauteuils et grand écran. Ils sont impressionnés.» Et partager les séquences émotions avec d’autres, leurs parents compris, se révèle également un vécu novateur.

«Nous leur apprenons que rire, pleurer ou avoir peur sont autant d’émotions que l’on retrouve souvent dans une seule et même projection», remarque celle qui leur explique aussi que «l’on peut se mettre totalement dans un film, mais que ça reste un scénario qui ne nous arrive pas à nous».

Surpris par le muet

Si enfants et parents peuvent intégrer le cycle de six séances à tout moment, la ciné-exploratrice ne cache pas qu’il est plus instructif de le suivre en entier. «Il y a une certaine logique, une chronologie dans les thématiques.»
Les types de films, quant à eux, sont très variés allant du cinéma muet aux productions récentes, en passant par les dessins animés. «Il faut voir la surprise des petits spectateurs lorsqu’ils découvrent les films noir et blanc ou muets», sourit Stéfanie Günther Pizarro.

Avant d’ajouter que des séances découvertes à l’attention des classes sont aussi mises sur pied. La Petite Lanterne, un concept qui connaît un tel succès, qu’en un an, le nombre de salles à y adhérer a doublé.

 

Infos pratiques

Cinéma scala, samedi 17 novembre à 10h30. D’autres séances sont agendées dans la même salle les 2 février et 30 mars 2019; de même que les 16 février et 23 mars 2019, au Théâtre de Colombier.

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