L’enregistrement en public a longtemps fait partie des passages obligés dans la carrière d’un groupe ou d’un artiste. Pas une seule discographie de musicien de légende n’en est dépourvue, de Jacques Brel à Bob Dylan, de Pink Floyd à Elton John, de Renaud à Bruce Springsteen. Certains d’entre eux figurent même parmi les disques les plus recommandables des artistes en question: le concert donné à la prison de Folsom par Johnny Cash en 1968 représente peut-être la meilleure introduction au répertoire de ce monument de la musique américaine. Certains sont d’inutiles appendices, voire de vulgaires sources de revenus supplémentaires. Ceux-là ont généralement été refaits en studio afin de pallier une prise de son et un niveau instrumental trop approximatifs. Valent-ils mieux que les incontournables best of en forme de relevés de compteurs dont l’industrie a été si friande jusqu’à ce que la manne se tarisse?
La nouvelle donne en matière...