L’actrice d’origine sédunoise Noémie Schmidt poursuit son ascension. Révélée par «L’étudiante et Monsieur Henri» en 2015, elle enchaîne depuis lors les tournages. Après avoir séduit un jeune Juif orthodoxe dans «Le voyage merveilleux de Wolkenbruch» l’an passé, elle endosse aujourd’hui le rôle d’une jeune vétérinaire de campagne. Rencontrée à l’avant-première de son film, elle revient sur cette expérience parfois éprouvante.
Noémie Schmidt, qu’est-ce qui vous a incitée à jouer une «véto» de campagne?
Parce que c’est un métier incroyable, un vrai sacerdoce qui exige de la passion. Soigner des bestioles en ville rapporte beaucoup plus. Les vétérinaires de campagne sont mal payés et ont des horaires de dingues avec des responsabilités exorbitantes. Ils doivent avoir un sens poussé de la psychologie à l’égard des propriétaires de leurs «patients», qui sont parfois encore plus mal en point que leurs bêtes. Tous ces éléments rendent le personnage d’une véto très complexe...