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Où sont passés Pégase et les lascives Amazones du sculpteur Léon Perrin?

En vue d'une monographie à paraître en novembre, la Fondation Léon Perrin recherche les oeuvres non localisées du sculpteur chaux-de-fonnier, principalement des bustes détenus par des privés.

06 juin 2016, 11:45
/ Màj. le 07 juin 2016 à 06:30
Léon Perrin dans son atelier avec son assistant travaillant sur Crépuscule, vers 1954 (élément de la sculpture sise derrière l'ancienne Chambre suisse d'horlogerie, place de la Gare).

Mais où donc se sont envolés Pégase et ses deux lascives Amazones? Cette sculpture, créée vers 1953 par Léon Perrin, se trouvait jadis dans le jardin de la Maison blanche (villa construite par Le Corbusier pour ses parents), à l'époque où Jacques Cornu en était  propriétaire. Mais depuis, nulle trace.

C’est là, l’une des œuvres qu’Anouk Hellmann, conservatrice de la Fondation Léon Perrin, espère voir ressurgir par un de ces miracles propres aux cheminements hasardeux des objets d’art. Auteure d’un ouvrage monographique à paraître en novembre, l’historienne de l’art travaille à l’inventaire de ce patrimoine: quelque 2300 œuvres graphiques, 320 sculptures en pierre, terre, bronze, plâtre, 42 carnets de croquis. Catalogue qui pourrait être encore enrichi des pièces non localisées.

Figure phare des Montagnes neuchâteloises

Léon Perrin fait partie du paysage: au Locle: le monument aux Girardet, les décorations sculptées de l’Hôtel de ville, c'est lui. A La Chaux-de-Fonds: l’hommage à Léopold Robert, la fontaine et les bas-reliefs de l’ancienne Chambre suisse d’horlogerie, le Monument aux écoles, aussi. Toute une époque et une oeuvre à redécouvrir car le sculpteur s'est aussi illustré par ses bustes remarquables, dont beaucoup se trouvent chez des particuliers.

Le Pedzou comme l’appelait affectueusement Charles L’Eplattenier, a aussi marqué l'Ecole d'art  où il est resté... 57 ans, comme élève d’abord, puis comme enseignant dès 1910, pensum qu'il complétera ensuite par des cours de dessin au Gymnase.  C'est dire si cet artiste et pédagogue chevronné est une figure phare des Montagnes neuchâteloises.

Constituée en 1976, la fondation qui porte son nom, entend lui rendre hommage cet automne à travers un ouvrage de référence à paraître aux éditions Attinger. La seule et unique monographie (partielle) consacrée à l'artiste datant de 1949.

Dans leur édition du mardi 7 juin, "L'Impartial" et  "L''Express" font revivre ce personnage attachant.

Infos:  toute personne susceptible de localiser des oeuvres de Léon Perrin est invitée à contacter la fondation:  info@fondation-leonperrin.ch  ou  au 0787200032. www.fondation-leonperrin.ch

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