Tout le travail développé par la compagnie Linga depuis 23 ans est là, dans cette pièce saisissante baptisée "Tabula". Autour de deux tables monumentales qui redéfinissent constamment l’espace, huit danseurs se livrent à des corps à corps tour à tour féroces, séducteurs, organiques dans un enchevêtrement de grappes humaines ondoyantes...
Ames et chorégraphes de la compagnie qu’ils ont créée en 1992 dans le cadre de l’Octogone de Pully, Katarzyna Gdaniec et Marco Cantalupo se sont rencontrés au Béjart Ballet. Elle en était la danseuse phare, l’étoile, et lui le soliste. Devenus chorégraphes indépendants, l’ancienne championne de gymnastique artistique grandie en Pologne et le Génois initié aux arts du cirque développent un vocabulaire corporel athlétique, puissant, parlant à tout un chacun. Un langage en prise directes avec les questions de notre temps. Un engagement revendiqué: «Au-delà de ses choix, un artiste peut difficilement faire abstraction de ce qui l’anime au plus profond de lui, son essence», relève le chorégraphe Marco Cantalupo.
L'entretien complet à lire dans les éditions payantes de "L’Express" et de "L’Impartial" du jeudi 7 janvier.