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La chorégraphie entre à la Collégiale

05 juil. 2011, 09:29

Modifier les données esthétiques, spatiales des arts léguées par la tradition, par la routine, tel est l'objectif des interprètes engagés dans la capture de «L'oiseau de feu» de Stravinski.

Tania de Paola, chorégraphe, Simon Peguiron, transcripteur et organiste, le quintette Eole ainsi qu'un groupe de danseurs et comédiens ont apprivoisé «L'oiseau de feu» qui évoluera dès demain à la Collégiale à Neuchâtel.

Comment rendre la féerie orchestrale, les couleurs de ce ballet mythique, commande de Diaghilev à Stravinski pour les Ballets russes, comment rendre l'histoire d'Ivan Tsarévitch, des princes et princesses du château de Kastcheï, un monde si riche d'images et de sentiments?

«Le quintette à vent Eole est composé d'instruments de sonorités bien distinctes, flûte, hautbois, clarinette, cor et basson, autant de couleurs sonores qui se trouvent dans la partition originale», explique Simon Peguiron qui a transcrit la partition pour l'ensemble Eole. «Les jeux de fonds de l'orgue établiront les correspondances entre les corps, les sons et les couleurs, ils rendront la masse sonore de l'orchestre à cordes», poursuit l'organiste.

Inventer, découvrir, conduire la musique, le geste, le théâtre vers d'autres formes, toute la troupe s'efforcera de situer l'importance égale des arts dans l'espace. «La danse est de la musique visuelle, le danseur est une sculpture en mouvement», avait dit Béjart. Une affirmation reprise par Tania de Paola, chorégraphe disciple de Rosella Hightower et d'Alvin Ailey.

Neuchâtel: Collégiale, mercredis 6, 13 et 20 juillet à 20h00.

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