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La belle aventure de «Romans d'ados»

Une calme soirée à «Infrarouge» (mercredi 13 janvier) ne signifie pas la fin de la belle carrière de la minisérie des «Romans d'ados», avec ses quatre films d'environ 100 minutes chacun, lors de quatre présentations en premier rideau sur TSR 1 depuis le 22 décembre 2010.

15 janv. 2011, 11:34

Cette soirée aura permis à Esther Mamarbachi de rappeler que son talent de présentatrice attentive à écouter et faire parler ses nombreux invités - les sept ados, leurs parents, une partie de l'équipe du film... et 400 personnes dans la salle - est nettement supérieur à celui d'arbitre de combat de boxe où l'on apprécie les mauvais coups (de gueule).

Cette belle aventure a commencé il y a plus de huit ans. D'importants soutiens financiers lui ont été accordés, dont ceux de la Confédération et de la TSR. Celle-ci dispose d'une série qui pourrait connaître une certaine diffusion internationale, à commencer par Arte. La documentation apporte une eau bienvenue au nouveau moulin des séries ambitieuses, politique qui trouve actuellement succès avec «10» ou «En direct de notre passé».

La présentation à Nyon l'an dernier aura précédé la sortie en salle. Plus de 22 000 Romands ont vu les quatre films. C'est beaucoup: un peu plus de 1% de la population francophone. Un même pourcentage appliqué à la France aurait représenté 700 000 spectateurs! Le public de premier rideau du mercredi soir aura frôlé les 150 000. Il est bon, pour le producteur, Troubadour, la société de la réalisatrice et de son mari, que l'opération soit aussi une réussite financière. Cela ne se produit pas souvent dans le cinéma suisse. Les trois premiers films sont liés à l'âge des protagonistes, 12 à 14, 14 à 16 et 16 à 18. Le temps s'arrête de fuir au moment où l'on souffle les 18 bougies sur des gâteaux (les sept?) Par des effets de montage, on peut entendre des remarques faites par les ados quand ils étaient encore dans leur scolarité obligatoire et prendre acte de leurs remarques de jeunes adultes.

Ce qu'ils pensent maintenant permet alors d'aborder une autre dimension, celle qui observe l'évolution dans le temps de chacun d'eux. Ce changement d'angle d'approche aura peut-être surpris une partie du public. Mais il a le mérite de donner une idée de la richesse pas entièrement exploitée de l'expérience.

Développement et illustration sur http://blog.lexpress.ch/retines

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