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«L'Ordre des Médecins»: «Ce choc entre le professionnel et l’intime»

Un jeune médecin est confronté à la fin de sa mère et entre en crise. Un premier long métrage puissant porté par Marthe Keller et Jérémie Renier en état de grâce.

30 janv. 2019, 00:01 / Màj. le 30 janv. 2019 à 09:00
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Né en 1977, critique de théâtre durant une quinzaine d’années, le réalisateur français David Roux a abordé la carrière cinématographique en 2012 en réalisant deux courts métrages très remarqués, avant de tourner «L’ordre des médecins», son premier long qui a fait grande impression à Locarno, sur la Piazza Grande. Propos d’un cinéaste très impliqué.

David Roux, comment vous est venue l’idée de vous confronter à «L’ordre des médecins»?

Mes parents étaient médecins. Je connais donc un peu l’hôpital, que j’ai fréquenté enfant, en leur rendant visite. Je me suis toujours dit que, si je réalisais un jour un film, ce serait vraiment un univers à explorer, parce que je ne trouvais pas vraiment mon compte dans les représentations que l’on en faisait, du type la série «Urgences», très distrayante, mais tellement éloignée de la réalité!

Il y a donc une part d’auto- biographie?

Oui, bien sûr, tout en modifiant...

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