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L’érotisme de Pierre Keller se répand dans les anciens abattoirs

L’ex-directeur de l’Ecal expose ses croupes de chevaux à Quartier général et ses kilos au Palais.

18 mai 2018, 00:01
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Pierre Keller fait une incursion remarquée dans le canton de Neuchâtel, où il est à l’affiche de deux expositions. L’une, très équine, cavalcade à Quartier général, à La Chaux-de-Fonds; l’autre remémore le Kilo-Art, une unité de mesure conceptuelle, au Palais à Neuchâtel.

Au début des années 1970, l’ancien directeur de l’Ecole cantonale d’art de Lausanne (Ecal) a découvert l’art conceptuel et minimaliste lors d’un voyage aux Etats-Unis. A New York, il rencontre également Warhol et Keith Haring. Les photographes Robert Mapplethorpe, Larry Clark et Nan Goldin, avec qui il partage la conviction que «la sexualité est fondatrice, à l’origine de l’image photographique», sèment en lui quelques graines qui germeront dans sa pratique artistique.

En 1975, Pierre Keller est fasciné par les possibilités du polaroid. Il prend sa première photographie à la Biennale des jeunes de Paris où il expose. Durant les 13 années qui suivirent, il en réalisera 5000 au...

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