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Joachim Garraud, du studio à la scène

28 janv. 2011, 12:08

Le nom de Joachim Garraud n'est pas le premier à venir à l'esprit lorsqu'on évoque la musique électronique française. Il est pourtant à l'origine de nombre de tubes relayés d'Ibiza aux chaînes musicales les plus prescriptrices pour la jeunesse actuelle. Homme de l'ombre, rat de studio, il sera à la Case à chocs de Neuchâtel ce soir. En fait, il a surtout mis son talent et sa technique au service de David Guetta, produisant et composant les premiers albums et singles à succès du DJ parisien.

Joachim Garraud n'a pourtant eu besoin de personne pour lui ouvrir la voie. DJ au Boy dès 1989, il y partage les platines avec un certain Laurent Garnier, pionnier et fer de lance incontesté de la techno en France, mais son goût pour la composition le pousse rapidement à abandonner les feux de la rampe au profit du travail de studio. S'il devient l'ombre de David Guetta, il se distingue de la caricature de ce dernier par une connaissance approfondie de la production musicale. Ce n'est pas un hasard si Jean-Michel Jarre fait appel à ses services pour peaufiner la qualité sonore de son album «Métamorphoses». Le carnet de commandes de Garraud déborde par ailleurs de noms plus ou moins prestigieux qui tous ont reconnu son talent derrière des machines et sa facilité à tailler des morceaux pour les ondes radio: de Moby à Mylène Farmer ou de David Bowie à Kylie Minogue. Sur scène, Joachim Garraud n'oublie pas son fort penchant pour les synthétiseurs qu'il emmène avec lui. Loin de se contenter d'enchaîner des morceaux, il se permet d'introduire des éléments live et des boucles pour transformer ses sets en véritables concerts. Prenant quelque distance avec les autoroutes house qui ont fait sa renommée, il régale ses fans à grands renforts d'electro frontal et de morceaux inédits le plus souvent tirés de sa prolifique production.

Dans un tout autre registre, les Lausannois de Honey for Petzi présenteront leur nouvel album «General Thoughts and Tastes», une pop groovy mais puissante, dans l'intimité du Queen Kong Club samedi soir.

Neuchâtel, Case à Chocs, soirée terrible style, vendredi 28 janvier dès 22h

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