«Tiens, pourquoi pas?» C’est ce que Pascal Dober a répondu quand on lui a proposé de reprendre la tête de l’Ensemble Pange Lingua en 2001. Flûtiste de formation et enseignant au Conservatoire neuchâtelois, il s’est lancé dans la direction chorale. Pour les concerts de cette année, il a choisi de remettre au programme les pièces qui ont le plus marqué ses quinze ans en tant que chef du chœur neuchâtelois. Un parcours enrichissant, semé de doutes.
Pascal Dober, vous avez choisi de faire une rétrospective en musique de vos quinze ans de direction. Est-ce une page qui se tourne?
Oui, j’aimerais que les choses changent. Je veux que le chœur avance. Si les chanteurs ne sont pas d’accord, il n’est pas exclu que je cesse cette collaboration. Mais cela m’embêterait beaucoup de les lâcher comme ça. Tout dépendra s’ils tiennent vraiment à moi.
Quel serait ce changement?
J’aimerais que nous...