Deux ans qu’il n’avait pas sorti d’album. Christophe Maé a pris son temps pour donner vie à «L’attrape-rêves», un disque qui sort aujourd’hui même. En compagnie de son compère, l’auteur Paul Ecole, le chanteur s’est d’abord attelé aux textes avant de composer les musiques.
Ce qui frappe à l’écoute de l’album, c’est la sérénité qui semble émaner de l’interprète. Finies les grandes envolées, ici, Christophe Maé parle de lui-même, sur des musiques plus calmes, évoquant tour à tour la paternité, l’amour ou les amis que l’on critique en leur absence.
Le chanteur a délaissé momentanément sa Provence chérie pour venir à Genève assurer la promotion de son petit dernier.
Votre disque paraît plus mature, plus réfléchi que vos précédents. Est-ce l’effet de la quarantaine?
Je tendais vers ça, en tout cas. Et j’ai travaillé de manière nouvelle sur cet album-là, je suis parti des textes. J’avais ce besoin de raconter...