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«J’ai une façon très particulière d’écrire»

Le dernier roman de la Valaisanne nous arrive après plusieurs années de gestation: au rendez-vous, un roman plein de détours et d’humour sur le sens de la vie.

02 juin 2016, 00:34
Catherine lovey

Qui refuserait une croisière tous frais payés avec cabine grand luxe et baignoire? Monsieur et Madame Rivaz. Ce cadeau de leur fils (décidément bien obtus) ne les intéresse absolument pas. Leur tasse de thé? Les espèces de pommes en voie de disparition et les épices roumaines. Après des détournements de romans policiers («L’homme interdit», «Cinq vivants pour un seul mort») et autres créations originales, Catherine Lovey écrit un livre tout en digressions sur notre société qui consomme les amants et organise l’aventure à l’étranger et leur oppose une douceur de vivre en déclin.

Comment est né ce roman?

De la présence physique d’un couple âgé dans une gare. Autour d’eux, tout le monde courait, et moi aussi, et eux avançaient à une allure tranquille, souverains, sans aucune peur. Le jour où je les ai vus, et où je me suis gardée de me retourner pour découvrir leur visage, je n’ai...

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