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«J’ai 80 ans? Je n’y crois pas...»

12 mai 2016, 00:35
Kristen Stewart, Woody Allen et Blake Lively sont venus accompagner «Café Society» sur la Croisette.

Pourquoi offrir à Woody Allen une troisième occasion d’ouvrir le Festival de Cannes? Parce que le cinéaste new yorkais est l’égal d’un Molière, tranche le délégué général Thierry Frémaux. Mais si «Café Society» enchante, c’est plutôt à Balzac qu’il fait penser, avec sa galerie de personnages tout droit sortis de «La comédie humaine».

Dans le Hollywood des années 1930, un jeune New Yorkais qui ne connaît rien au cinéma (Jesse Eisenberg) débarque dans les bureaux de son oncle (Steve Carell), un agent très en vue. Il tombe aussitôt amoureux de sa secrétaire (Kristen Stewart), sans se douter qu’elle entretient déjà une liaison avec son patron…

En résulte un roman d’apprentissage aussi peuplé et alerte que drôle et teinté d’amertume. Un film en costumes magnifié par les lumières de Vittorio Storaro: le chef opérateur de Coppola et Bertolucci a permis au cinéaste de passer au numérique sans changer ses habitudes. Shakespeare...

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