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Immortel Legrand, Fribourg en 1300, Souchon de retour, les bons plans de Nicolas Willemin

Les journalistes d’«ArcInfo» partagent leurs coups de cœur avec vous: découvrez ceux de Nicolas Willemin.

06 nov. 2019, 16:19
Portraits SNP  Neuchatel, 10 01 2018 Photo : © David Marchon

Michel Legrand est immortel

Mort le 26 janvier dernier, le musicien Michel Legrand reste immortel. Même s’il n’est jamais entré à l’Académie française. Cet été, les radios francophones publiques, dont RTS La Première et France Inter, lui ont consacré une série de neuf émissions de près d’une heure chacune. Elles sont encore disponibles à écouter en podcast sous le titre «I love Legrand».

Ces dernières années, plusieurs chanteurs français avaient eu droit à une telle série, dont Robert Charlebois, Françoise Hardy ou Bernard Lavilliers. L’exercice n’est pas forcément facile. Mais Michel Legrand a eu une vie si animée et des activités tellement diverses dans la musique qu’il fallait bien neuf émissions d’une telle longueur pour en faire le tour. Et encore, on aimerait bien entendre toujours plus. Dans ces circonstances, la radio est plus forte que le petit écran.
«I love Legrand», à retrouver en podcast sur le site www.rts.ch/la-1ere/programmes/i-love-legrand/

La ville de Fribourg dans les années 1300

Fondée en 1157 par un duc de Zaehringen, la ville de Fribourg est passée ensuite dans le giron des Kybourg puis directement dans celui de la puissante famille des Habsbourg. Ce qui lui a permis d’accroître son autonomie dans les années 1300 et donc, dans la foulée, de favoriser l’enrichissement de ses habitants, commerçants et institutions religieuses.

Le développement urbain a entraîné l’extension de la ville ainsi qu’un accroissement des commandes artistiques, en particulier dans le domaine religieux. Une grande exposition consacrée à ce «siècle oublié» ouvre vendredi ses portes au Musée d’art et d’histoire de Fribourg. Elle permet de voir comment la ville s’est développée dans les années 1300, tant au plan économique que démographique, et d’admirer la floraison artistique que cet essor a permise.
«Le siècle oublié, Fribourg, les années 1300», Musée d’art et d’histoire de Fribourg, dès vendredi et jusqu’au 23 février 2020.

Détail du sépulcre pascal de l’abbaye cistercienne de la Maigrauge. DR

Alain Souchon, de retour 11 ans après

Cela fait plus de dix ans qu’il n’avait pas sorti un nouveau disque. Alain Souchon, 75 ans, est de retour avec «Âme fifties». Où l’on retrouve avec plaisir les textes du grand frisé timide, toujours aussi pleins de poésie. Et quand, parfois, il laisse la plume à d’autres, Edouard Baer pour «Presque» ou David McNeil pour «Debussy Gabriel Fauré», on reste dans le même monde, bien connu depuis son arrivée dans la chanson française au début des années 70.

Le compère de toujours, Laurent Voulzy, est toujours là pour la musique, mais pour un seul titre, «Irène». Les deux fils de Souchon, Pierre et Charles, sont venus tenir compagnie à leur père pour la plupart des autres titres. Mélancolie, amour, tristesse, souvenirs, nostalgie, «Âme fifties» permet de retrouver tout l’univers de Souchon. A écouter en boucle!
«Âme fifties», Alain Souchon, Parlophone/Warner Music

 

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