En 20 ans de carrière, les Marseillais de IAM n'ont plus rien à prouver et se sont imposés comme les piliers du rap français. Tout au long des années 1990, le collectif phocéen s'est acharné à faire du rap autre chose qu'un cri montant de la rue. Au fil des années, ils sont toujours demeurés aussi présents que pertinent. Si depuis 1993 et le tube «Je danse le mia», IAM traîne cette image de gentil, un peu rigolo, «L'école du micro d'argent», moult fois disque d'or, a clairement démontré que le groupe savait composer un hip-hop riche et complexe qui n'avait rien à envier à personne. Depuis, les enfants de la rue sont devenus pères de famille, mais aussi pères d'une scène marseillaise foisonnante à laquelle ils ne font aucune ombre. Leurs albums se font plus rares, mais témoignent à chaque sortie d'une nouvelle maturité. «Saison 5», dernière uvre en date, a démontré que les années n'avaient pas d'emprise sur les Marseillais même si les revendications se font plus discrètes. /vdt
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> Chapiteau 19h30