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Hommage à Simone Signoret

30 sept. 2010, 10:23

Casque d'Or et, longtemps après, Madame Rosa: Simone Signoret, disparue il y a 25 ans, fut l'une des plus grandes comédiennes françaises.

Née à Wiesbaden (Allemagne) le 25 mars 1921, Simone Signoret, de son vrai nom Simone Kaminker, débute sous l'Occupation dans de petits rôles, notamment dans «Les visiteurs du soir» de Marcel Carné (1940).

Elle obtient son premier grand succès avec «Dédée d'Anvers» (1947) d'Yves Allégret, qui devient son premier mari. Ils tournent «Manèges» (1949) qui l'impose comme comédienne. Puis, avec «Casque d'Or» (1952) de Jacques Becker, elle trouve un des plus beaux rôles de sa carrière.

L'année précédente, elle a épousé un jeune chanteur révélé par Edith Piaf, Yves Montand. Ensemble, ils débutent sur scène dans la pièce d'Arthur Miller «Les sorcières de Salem», portée plus tard à l'écran.

Elle interprète ensuite «Thérèse Raquin» (1953) de Marcel Carné, «Les diaboliques» (1954) de Clouzot et «La mort en ce jardin» (1956) de Luis Bunuel. Le film «Les chemins de la haute ville» (1958) de Jack Clayton lui vaut un prix d'interprétation féminine à Cannes. Un an plus tard, elle obtient un Oscar a Hollywood.

La deuxième partie de sa carrière en fait un monstre sacré. «L'armée des ombres» de Jean-Pierre Melville (1969), «L'aveu» de Costa Gavras (1969), «Le chat», «La veuve Couderc» (1971) de Pierre Granier-Deferre, «La vie devant soi», où elle incarne l'inoubliable Madame Rosa qui lui vaut un César, de Moshé Mizrahi (1977), autant de films qui font d'elle la figure tutélaire du cinéma français.

Simone Signoret forma avec Yves Montand le couple mythique du cinéma des années 1960 et 1970, tant pour leurs choix artistiques que pour leurs prises de position politiques. Les deux acteurs ont longtemps été compagnons de route du Parti communiste. Puis, ils s'en éloignèrent peu à peu.

Durant les dernières années de sa vie, Simone Signoret se révéla également écrivain avec «La Nostalgie n'est plus ce qu'elle était», immense succès réédité ces jours-ci, et «Adieu Volodia». /ats-afp

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