Un chanteur de variétés peut explorer différents champs musicaux. Comment vous voyez-vous évoluer?
Musicalement, on peut faire des choses très variées aussi. Au niveau écriture, même si je continue à les slammer et non à les chanter, je peux aller explorer de nouvelles choses dans la structure des textes. Après, il peut y avoir des collaborations, avec des chanteurs, par exemple.
Etes-vous sensible à la critique? On pense ici à Eric Zemmour, qui s'en est pris à vos textes chez Ruquier, dans un récent «On n'est pas couché»...
Ce genre de critique ne fait jamais plaisir. Là, le cadre est un peu particulier, les chroniqueurs sont là pour lancer la polémique. Zemmour s'est montré le plus virulent, mais je sais pertinemment qu'il ne connaît pas du tout ce que je fais. Plusieurs membres de l'émission me l'ont confirmé. Son avis est moins crédible que d'autres avis, du coup, cela m'affecte moins. Des personnes que j'estime beaucoup plus, et qui sont plus crédibles à mes yeux, m'ont encouragé; je pense à Bernard Pivot, à de grands auteurs comme Aznavour, Souchon, Higelin, Renaud.
Ecrire s'apparente-t-il à un accouchement difficile?
Non, non, vraiment pas. Je ne dis pas que tout me vient du premier coup. Je suis comme tout le monde, je travaille, j'efface, je rature, je réessaie. Mais ce n'est pas du tout un moment difficile, c'est même agréable. J'aime ce moment de création, du premier jet. Pour moi, c'est un vrai jeu. /DBO
> Chapiteau, sa 6 juin à 20h30