Il y a plusieurs façons de passer son été dans un bon livre. En relisant un Dumas, «Le comte de Monte-Cristo» ou «Le chevalier de Maison-Rouge» pour retrouver les frissons de sa première lecture. On peut tout aussi bien dévorer un nouveau Dumas. Car il y en a toujours un à découvrir, méconnu, oublié, inédit. Ainsi ce court texte intitulé «Un cas de conscience», présenté par l’irremplaçable Claude Schopp, principal exégète de cette œuvre inépuisable. Une nouvelle fois, l’auteur de «La San Felice» nous plonge au cœur de l’Italie en guerre: Garibaldi contre le royaume de Naples. Mais c’est dans un salon, celui de la duchesse de Sutherland, que nous le rencontrons.
Le fougueux combattant est entouré de jolies femmes; il confesse un remords. Oui, un remords, et celui-ci a pour cause un chien, animal dont Claude Schopp a raison de nous rappeler la place dans l’œuvre de Dumas. Le...