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Gare à l’élégance mortelle d’Elisabeth Llach!

Elisabeth Llach investit le Centre d’art d’Yverdon avec des œuvres furieusement «Totchic».

12 mai 2016, 00:35
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Invitée l’été dernier au Musée d’art et d’histoire de Neuchâtel, Elisabeth Llach s’était réappropriée d’un trait saisissant le portrait qu’Edmond de Pury a consacré à sa fille Mathilde, décédée à l’âge de 14 ans.

Tout autre décor au Centre d’art contemporain d’Yverdon. Ici, la Femme règne dans ses attributs futiles, sulfureux. Toujours aussi grinçante, l’artiste a puisé dans les collections du Musée suisse de la mode, sis à Yverdon également, l’inspiration à d’étranges et malicieuses installations, peintures, sculptures. Et là encore les danses des morts à la Goya – l’un des maîtres qui habitent Elisabeth Llach – hantent ses œuvres dans des frous-frous troublants. Par quelques sortilèges indéfinissables, elle joue sur le fil des clichés masculins comme de prismes dérangeants. Eros et Thanatos renvoyés dos à dos. A l’occasion de l’exposition «Totchic» paraît un ouvrage monographique sur le travail de cette Vaudoise d’adoption née à Neuchâtel; quatorze auteurs portent quatorze...

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