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Evasion: tourner le dos à la Sérénissime?

Venise est débordée. Les voyageurs peuvent réduire leur impact en optant pour d’autres possibilités.

03 sept. 2019, 05:30
Venise. L’incomparable décor de la Sérénissime.

Comme on sait, le bijou de l’Adriatique reçoit 30 millions de visiteurs chaque année. Ce surtourisme ne nuit pas uniquement à l’atmosphère romantique; il pollue et génère une surchauffe immobilière provoquant l’exode des locaux. Bref, les touristes pourraient noyer Venise avant même l’inexorable montée des eaux.
On se souvient de l’épisode traumatisant du paquebot fou qui avait fait des blessés, ce printemps. Excédé par les ravages du tourisme de masse et l’incurie des autorités, le maire de la ville avait alerté l’Unesco. Figurer sur sa liste noire permettrait à la Cité des Doges – comme au centre de Jérusalem, à des sites palestiniens ou au parc naturel des Everglades (USA) – de se retrouver en situation de «mise en péril», un statut censé limiter le flux touristique et ses nuisances.
Bien sûr, Venise est unique. Le monde n’en offre pas moins d’autres possibilités, des cités également parcourues de canaux. Elles...

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