Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

«Etre soi-même plutôt qu’un cliché»

Orignaire de Philadelphie, elle est arrivée en Suisse il y a 13 ans en tant que fille au pair. Avec le sombre «The Inventory of Goodbye», elle s’impose parmi les diamants de la scène nationale.

31 mars 2017, 01:32
Brandy Butler. Fiona McPherson

Une voie s’ouvrait grand devant elle. Brandy Butler, une voix soul de tous les possibles, une présence et une attitude qui immanquablement rappellent les grandes dames des musiques noires américaines. Arrivée de Philadelphie il y a 14 ans en tant que fille au pair, elle s’est rapidement faite remarquer sur la scène suisse alémanique d’abord. Dans un registre évident, jazzy, groovy, éclatant. Et en 2013, elle échouait d’un rien en finale de The Voice of Switzerland, peut-être parce qu’elle ne voulait pas se conformer à ce que tout le monde attendait d’elle, une version moderne d’Aretha Franklin. Brandy Butler avait d’autres aspirations artistiques et avec son nouvel album «The Inventory of Goodbye» et son groupe The Brokenhearted, elle donne la mesure de son timbre, de son talent et de sa complexité. Interview.

Sur ce nouvel album, vous dévoilez un côté sombre qu’on n’avait pas vu de vous. D’où cette évolution...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias