Votre publicité ici avec IMPACT_medias

Dur d'être un cyborg à l'ère du tout numérique

Numéro 4 de la saga réalisé par McG, cette nouvelle mouture du conflit opposant cyborgs et êtres humains est truffée d'effets spéciaux renversants, histoire de dissimuler le simplisme navrant de son scénario. Amateurs de gadgets virtuels, ne pas s'abstenir!

03 juin 2009, 11:26

Avant de couler le Titanic avec le succès que l'on sait, James Cameron a fait ses premières armes grâce à «Terminator» (1984) où Arnold Schwarzenegger (et sa mâchoire carrée) excelle dans le rôle d'un robot humanoïde envoyé dans le passé pour tuer la future mère de John Connor, lequel est promis à jouer un rôle décisif pour l'avenir de la gente humaine.

En 1991, Cameron a remis le couvert de façon bien plus probante avec «Terminator 2: le jugement dernier» qui constitue une variation complexe et passionnante sur le plan cinématographique (notamment dans son emploi du «morphing») du premier épisode, à la différence près que le petiot salvateur va désormais sur ses 10 ans. Cinéaste d'action assez doué, Jonathan Mostow a pris le relais en 2003, s'acquittant du «Soulèvement des machines», un troisième volet très efficace qui voit le gosse providentiel parvenir à l'âge adulte et accomplir son destin en contrant les menées exterminatrices de l'ordinateur «Skynet».

Six ans après, mais sans Schwarzenegger devenu entre-temps gouverneur de Californie, le cinéaste McG, alias Joseph McGinty Nichol, s'efforce de reconnecter les circuits de cette série qui pédale un peu dans le yoghourt temporel… Nous sommes en 2018, John Connor (Christian Bale) n'a pu empêcher le vil «Skynet» de déclencher une guerre totale visant à éradiquer l'espèce humaine, au profit de cyborgs toujours plus sophistiqués. Avec un reliquat de survivants, Connor s'est engagé dans une résistance désespérée. En chemin, notre héros croise Marcus Wright (Sam Worthington), un amnésique à l'identité douteuse. Faisant néanmoins équipe, les deux baroudeurs tentent d'infiltrer le terminal de «Skynet», avant que ce dernier n'ordonne l'assaut final.

Peu soucieux de donner un peu d'épaisseur à un scénario transparent, le réalisateur de «Charlie et ses drôles de dames» se borne à aligner ses dernières trouvailles en matière de robotique virtuelle. Nous sommes très loin de la poétique de la métamorphose apocalyptique chère à Cameron. L'heure est aujourd'hui au tout-venant numérique! /VAD

Réalisateur: Joseph McGinty Nichol (McG)
Genre: Science-fiction, Thriller
Durée: 1h46
Age: 12 ans, suggéré 14
Avec: Christian Bale, Sam Worthington, Anton Yelchin.
Cinémas: Plaza et Scala1, La Chaux-de-Fonds. Arcades, Neuchâtel

Votre publicité ici avec IMPACT_medias