Adam Baldych. Violoniste polonais et hôte du dernier concert des Murs du son, ce vendredi à l’Heure bleue. Le mail de Philippe Cattin, l’indécrottable amateur du jazz européen et fondateur des Murs, parle d’un «enfant prodige de la musique, exclu d’une école classique pour comportement inapproprié et aspiration au jazz». Suffisant pour vouloir en savoir plus et mieux connaître le personnage.
Au téléphone de Pologne, on découvre un artiste attachant, sympathique et volubile dans son parfait anglais.
Adam Baldych, en jazz, on voit une évolution logique chez les violonistes qui ont connu la gloire, de Joe Venuti à Stéphane Grapelli, Jean-Luc Ponty, Didier Lockwood. Chez vous, c’est différent…
C’est vrai. Mes influences sont le classique, le folk et le jazz mais j’essaie toujours de suivre mon instinct. En plus, je collabore avec des compositeurs de musique contemporaine et c’est, par exemple, ce qui m’a amené à jouer souvent pizzicato.
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