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Douze solistes, dont six Neuchâtelois, sur scène pour soutenir la Haute Ecole de musique.

Réunir douze solistes, dont six Neuchâtelois ayant fréquenté le Conservatoire de La Chaux-de-Fonds, pour un même concert: l’initiative des Amis neuchâtelois de la Haute Ecole de Musique s’est concrétisée.

25 oct. 2019, 15:38
Le corniste Bruno Schneider connaît une notoriété internationale.

Amoureux des notes, ils défendent bec et ongles la formation musicale. Aussi, Les Amis neuchâtelois de la Haute Ecole de musique (HEM) de Genève-Neuchâtel ont-ils organisé, cette année, un concert de soutien d’un genre particulier, réunissant des exécutants de talent.

Ce récital ne compte pas moins de douze solistes dont six ont fréquenté, de près ou de loin, les classes professionnelles du Conservatoire de La Chaux-de-Fonds. Ville (dont certains sont natifs) où ils se produiront mardi, sur la scène de la Salle de musique. Ce concert leur tient d’autant plus à cœur que ces classes professionnelles font actuellement l’objet d’une initiative visant à assurer leur pérennité, menacée par mesure d’économie.

Quatre compositeurs, quatre genres

Les programmateurs ont misé sur quatre compositeurs d’origines, de périodes et de genres différents, et surtout sur des œuvres qui incluent chaque soliste invité et son instrument.

Ainsi, sous la baguette de Laurent Gay, ils interpréteront le «Concerto pour deux violons» de Johann Sebastian Bach; la «Sérénade pour ténor, cor et cordes» de Benjamin Britten; le «Concerto pour orgue, cordes et timbales» de Francis Poulenc et enfin le concerto pour «Concerto pour sept instruments à vent, timbales, batterie et orchestre», de Frank Martin.

A chacun sa spécialisation

Ce choix permettra donc à chacun des interprètes neuchâtelois de se démarquer en regard de sa spécialisation. Tel l’organiste Simon Peguiron, le percussionniste Olivier Perrenoud, le hautboïste Roland Perrenoud, le corniste Bruno Schneider, le clarinettiste Pierre-André Taillard et le trompettiste Sylvain Tolck.

Evidente notoriété

Certains, ont commencé tôt leur initiation musicale. A l’instar du percussionniste Olivier Perrenoud qui s’est mis, à 7 ans déjà, à taper sur une batterie dans la classe d’Emile de Ceuninck. Il a notamment joué avec Yehudi Menuhin et les solistes du Berliner Philharmoniker. Ou encore Bruno Schneider qui a soufflé dans un cor dès l’âge de 9 ans.

«Tous, de l’aîné Roland Perrenoud aux plus jeunes que sont Simon Peguiron et Sylvain Tolck, ont une évidente notoriété, de proximité, voire mondiale. Et certains ont accompagné des musiciens de grande renommée», souligne Rémy Gogniat, porte-parole des Amis neuchâtelois de la Haute école de musique. Ils feront ainsi connaître le sort réservé à ladite école au-delà des frontières. 

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