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Diagonale ferroviaire sur l’île de Beauté

Ignorant les conflits sociaux, le Trinighellu (petit train tremblotant) se faufile là où aucun autre convoi ne passe.

19 mai 2018, 00:01
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«Est-ce que vous roulez, aujourd’hui?» s’inquiète une touriste parisienne à la gare d’Ajaccio. «Oui, madame... même si nos confrères de la SNCF sont en grève!» C’est que la CFC (Chemins de fer de la Corse) – compagnie fondée il y a une quinzaine d’années par un cheminot motivé – est placée sous statut de droit privé. Tout le monde s’en félicite: ce lycéen qui va rejoindre son village, ce négociateur attendu au Festival du fromage de Venaco, et ces Japonais qui – pour rien au monde – n’auraient voulu manquer ce que leur guide présente comme un must: la traversée de l’île de Beauté en diagonale, par l’intérieur.

Ponctuel, le convoi de deux voitures climatisées se met en branle. Il ne diffuse ses annonces qu’en langue corse. On comprend que quelques-uns des nombreux arrêts se feront sur demande jusqu’à Bastia, au nord du territoire. Ce qu’on ne sait pas...

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