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Deux sombres chefs-d'oeuvre de Schubert sortis de l'ombre

La formation La Croche-Choeur collabore ce week-end avec l'ESN.

27 avr. 2012, 00:01
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Comment un musicien romantique comme Schubert aurait-il pu composer sans âme, alors que la mort le toisait déjà? Lorsqu'il écrit sa sixième et dernière messe, Franz Schubert sait la fin proche, à seulement 31 ans. Alors il fait les choses belles, denses, profondes, sans rien masquer de son angoisse, et délivre la plus audacieuse de ses messes, celle que l'on appelle la "solennelle".

Interprétée ce week-end à Neuchâtel et à La Chaux-de-Fonds par la formation La Croche-Choeur (en collaboration avec l'ESN, voir encadré), la Messe n°6 sera accompagnée d'une autre réflexion musicale métaphysique, le "Gesang der Geister über den Wassern" ("Chant des esprits au-dessus des eaux"), toujours du compositeur autrichien.

"Je n'aime pas le zapping" , explique Nathalie Dubois, directrice du choeur pour justifier ces choix. "Ces deux oeuvres ont chacune un côté profondément humain. Elles évoquent la fragilité de notre destin et alternent les phases de révolte et de...

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