«Une certaine dose d’humour, beaucoup d’autodérision, voire un geste de flagellation.» Tels sont les traits de caractère qu’ont dû réunir, selon les termes de Vincent Steudler, cotenancier du Cercle de la voile, les personnalités neuchâteloises ayant accepté de voir leurs «Portraits crachés» maltraités par la plume de Tyranny, une illustratrice autodidacte vivant à Berlin.
Politiciens, artistes, patrons d’entreprises, chefs de cuisine ou anonymes, une trentaine de personnes ont accepté de se prêter au jeu. Soit, envoyer une photo portrait à la jeune artiste, accompagnée de trois qualificatifs intégrant leurs traits de caractère.
A partir de ces seules informations et sans jamais les avoir rencontrées, Tyranny a imaginé leur portrait en noir et blanc, adaptant les épithètes énoncées au gré de sa propre sensibilité. Lui avait émis les termes de «culture, découverte et utopie». Et c’est en «working class hero» que l’illustratrice a imaginé le jeune conseiller communal popiste chaux-de-fonnier, Théo...