«Patrick. Fully, 2017».
Guillaume Perret a cherché à questionner les préjugés liés aux amours «atypiques». «A un moment, parler de différence n’a même plus de sens», remarque-t-il.
Ces histoires-là sont atypiques pour bien des raisons: un handicap, une différence d’âge, l’homosexualité. En entrant dans l’intimité de ces couples, le photographe neuchâtelois Guillaume Perret cherche à «questionner les préjugés» dont ils font l’objet. Son regard, toujours bienveillant, confronte le spectateur à sa propre tolérance. La série «Amours extraordinaires» sera dévoilée au Club 44, à La Chaux-de-Fonds, ce soir dès 19 heures.
Couples stigmatisés
Le photographe autodidacte affectionne particulièrement la forme du portrait. Déjà en 2013, la Nuit de la photo présentait «Mise à nu», des clichés de femmes dans leurs salles de bain. Avec «Ainsi soient-elles», une série sur un couple de femmes ayant eu recours à la procréation médicalement assistée, Guillaume Perret entame sa réflexion sur les relations amoureuses....