Sept dizaines d’années après le temps où sa «douce mère chérie dictait, avec amour, ce que ses enfants chéris devaient être, faire, penser», Amélie Plume, s’est résolue à refaire l’histoire à l’envers. A retourner explorer, question d’y voir plus clair, ce «Voile de coton».
Titre du dernier roman que l’écrivaine, qui a grandi à La Chaux-de-Fonds, présentera au Salon du livre de Genève qui commence demain.
Pourquoi avoir attendu plusieurs décennies avant d’oser vous replonger dans ce cocon qu’avait construit votre mère autour de ses trois enfants?
Je pensais que cette relation particulière avec ma mère était digérée. Dans mes ouvrages précédents, figure toujours une petite allusion à ce lien. Mais j’estimais inutile de se retourner sur le passé. Ce sont, en fait, les circonstances qui m’y ont poussée. Tandis que je me trouvait seule, désœuvrée, un été à Genève, j‘ai dû venir à La Chaux-de-Fonds et finalement j’ai eu...