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«Déplis», un roman aussi bref que noir

De l’aveuglement lié à son innocence, l’héroïne prend conscience des manipulations dont elle a fait l’objet. Afin de se libérer, elle fomente sa vengeance.

20 nov. 2018, 00:01
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chaleureux, Claude Darbellay l’est dès la première poignée de main. Jovial, il s’enquiert de savoir si son dernier ouvrage a plu. Face à cet homme enjoué, difficile d’imaginer sa capacité à faire virer au roman noir le journal intime d’une jeune fille.

C’est pourtant bien de «Déplis» qu’il vient nous parler. Un mot qui n’existe pas dans le dictionnaire. Car «il appartient à chacun d’inventer sa vie et les mots pour la dire», estime celui qui se plaît à jongler avec les mots.

Devenir le personnage

Plus qu’imaginer le personnage principal de ses romans, Claude Darbellay tend à les devenir. Y compris lorsqu’il s’agit de se mettre dans la tête d’une jeune femme. Qui, froidement, élabore un scénario visant à se venger.

Pourquoi ceux qui lui ont fait du mal devraient-ils s’en sortir indemnes? C’est au tour de cette interrogation que «Déplis» s’articule.

Lorsque l’on parle de frissons croissant...

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