Giorgio Madia insiste: sa pièce «Swan Song» n’est qu’un «modeste hommage» à l’héritage artistique de Maurice Béjart, le créateur visionnaire et mentor qui l’a «envoûté d’un sort magique» il y a 30 ans. Le Milanais était alors jeune danseur au Ballet du XXe siècle, puis au Béjart Ballet Lausanne. Il a eu bien d’autres maîtres (Balanchine, Taylor, Cuningham). Il a dansé avec Noureev, a été soliste dans les compagnies américaines les plus en vue, a imposé son langage explosif, à l’humour drolatique et sophistiqué.
Au Staatsballett Berlin, Giorgio Madia a dénudé «Don Juan». A Vienne, il a chorégraphié la cérémonie d’ouverture du très select Life Ball, un des plus importants événements caritatifs de la planète. Cet été, on retrouvera ce néoclassique lyrique aux Salzburger Festspiele dans le «Faust» de Gounod aux côtés de Reinhard von der Thannen.
Et puis, le revoilà à la maison Béjart quittée en 1988....