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Des boursiers de la Fondation Tanner se donnent en concert à Neuchâtel

La Fondation Tanner, institution neuchâteloise créée en 1986, octroie des bourses aux étudiants en musique. Elle organise mercredi et pour la première fois un concert public donné par quelques-uns de ses lauréats.

10 déc. 2018, 17:38
L'une des lauréates qui se produira ce mercredi, la soprano Clara Meloni.

Clara Meloni, Claire Krupka, Denis Severin ou encore Giulia Dabalà, tous se retrouveront mercredi soir sur la scène du temple du Bas, à Neuchâtel, malgré leurs horizons musicaux différents et l’avancée de leurs carrières respectives.

Leur point d’attache: la fondation Tanner, qui leur a octroyé une bourse dans le cadre de leurs études. Et pour la première fois depuis sa création en 1986, l’institution neuchâteloise a choisi de mettre ses lauréats en avant, afin de «leur donner l’occasion de se produire sur scène lors d’un vrai concert, mais aussi pour faire connaître la fondation», informe son président, Guy Bovet.

Deux conditions

La fondation Tanner délivre entre 20 et 25 bourses par an. La somme? Tout dépend des besoins de l’artiste. «Chaque musicien doit monter un budget, qu’on examine. Nos contributions vont de 200 francs à 2000 ou 3000 francs par mois», souligne l’organiste. «Nous leur restons fidèles pendant quatre ou cinq ans, jusqu’à la fin de leurs études, en tout cas.»

Car pour prétendre à l’un de ces sésames, la condition sine qua non est d’être étudiant. Guy Bovet précise: «Au départ, les bourses étaient même réservées aux Neuchâtelois, mais comme ils se font plus rares, nous avons élargi aux étrangers qui viennent étudier à Neuchâtel».

Mercredi soir, c’est à travers les partitions de Heitor Villa Lobos, Stravinsky et Schumann qu’une dizaine de lauréats dévoileront leur talent au public. La Chaux-de-Fonnière Giulia Dabalà apportera une touche de pop et de jazz à cette soirée placée sous le signe du classique.

Origines mystérieuses

L’histoire de la fondation Tanner est nimbée de mystère. Le nom de son créateur, qui n’est pas un Monsieur Tanner, a sombré dans les abysses de l’oubli. Il s’agit d’un certain Hermann Tempelhof, qui a préféré donner à sa fondation le nom de son beau-père, pour rester dans l’ombre. Guy Bovet l’a côtoyé. «Il voulait être musicien, mais son père ne l’a pas laissé.» Finalement, l’homme deviendra industriel. Sans pour autant oublier sa première passion, qu’il fera vivre au travers de la fondation.

Infos pratiques

Neuchâtel, Temple du bas, mercredi 12 décembre à 20h.

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