Plus de cent lettres écrites entre 1817 et 1835, réunies pour la première fois dans une transcription critique et scientifique, révèlent l’amitié artistique qui a existé entre Léopold Robert (1794 – 1835) et Maximilien de Meuron (1785 – 1868).
Cette correspondance fait office de «miroir de leur âme et de leur vie pratique», commente Pascal Griener, professeur à l’Institut d’histoire de l’art et de muséologie de l’Université de Neuchâtel et auteur de l’ouvrage, en collaboration avec Paul-André Jaccard et Sarah Burkhalter.
Au fil des pages, les échanges épistolaires permettent d’entrevoir la relation que Maximilien de Meuron – aristocrate neuchâtelois grand amateur d’art et mécène – tisse avec Léopold Robert, jeune compatriote de classe sociale inférieure qu’il souhaite aider.
La correspondance pour enjeu principal
Pour bien comprendre cette correspondance, il faut replonger dans l’époque antérieure à la naissance de Léopold Robert. «Dès le XVIIIe siècle, les envois de missives entre artistes...