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Correspondance: quand Léopold Robert et Maximilien de Meuron s'écrivaient à l'époque du romantisme

Plus de cent lettres, écrites entre 1817 et 1835, réunies pour la première fois dans un ouvrage, révèlent l’amitié artistique entre les Neuchâtelois Léopold Robert et Maximilien de Meuron.

09 déc. 2020, 18:21
Léopold Robert: "Le retour de la fête de la Madone de l’Arc, près de Naples". Propriété du musée du Louvre.

Plus de cent lettres écrites entre 1817 et 1835, réunies pour la première fois dans une transcription critique et scientifique, révèlent l’amitié artistique qui a existé entre Léopold Robert (1794 – 1835) et Maximilien de Meuron (1785 – 1868).

Cette correspondance fait office de «miroir de leur âme et de leur vie pratique», commente Pascal Griener, professeur à l’Institut d’histoire de l’art et de muséologie de l’Université de Neuchâtel et auteur de l’ouvrage, en collaboration avec Paul-André Jaccard et Sarah Burkhalter.

Au fil des pages, les échanges épistolaires permettent d’entrevoir la relation que Maximilien de Meuron – aristocrate neuchâtelois grand amateur d’art et mécène – tisse avec Léopold Robert, jeune compatriote de classe sociale inférieure qu’il souhaite aider.

La correspondance pour enjeu principal

Pour bien comprendre cette correspondance, il faut replonger dans l’époque antérieure à la naissance de Léopold Robert. «Dès le XVIIIe siècle, les envois de missives entre artistes...

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