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Convalescence balkanique

Dans l’ex-dictature stalinienne, le tourisme fait figure de bouée de sauvetage.

06 avr. 2019, 00:01
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«Vous cherchez un coiffeur? La coupe vous coûtera l’équivalent de deux euros dans la ville, un peu plus du double chez un barbier de Blloku, la zone communiste». Tout est dit. Dans la capitale Tirana, l’ancien fief de la nomenklatura reste le quartier chic. De 1946 à 1991, iI fut le ghetto doré – totalement étanche – des privilégiés du régime. On y repère la villa du dictateur (c’est ainsi que l’on désigne ici feu Enver Hoxha, premier secrétaire du Parti communiste albanais, généralement sans citer son nom). A deux pas, un fragment du mur de Berlin jouxte les restes d’un bunker. Tout un symbole. Le tyran parano avait truffé son territoire de galeries fortifiées, un peu comme la Suisse (l’un des rares pays occidentaux à avoir entretenu – en pleine Guerre froide – des relations diplomatiques avec cette autre Corée du Nord).

Hémorragie

En gros, l’architecture de la...

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