«Audace, innovation, créativité, voilà ce que fut Pierre Boulez pour la musique française». Le premier ministre français Manuel Valls a été un des premiers à dégainer son smartphone pour saluer, via Twitter, la mémoire d’une figure de la musique contemporaine. Pierre Boulez, compositeur et chef d’orchestre français de renommée mondiale, s’est éteint mardi dans sa maison de Baden-Baden (Allemagne), à l’âge de 90 ans.
Dès 1945, il fait entendre pour la première fois à Paris les œuvres de Schoenberg et de l’École de Vienne, mais aussi d’une génération montante en Europe. Stockhausen, Berio en font partie, tout comme lui, qui commence à se faire un nom comme compositeur: ses «Notations» (1945) et sa «Troisième Sonate» (1957) pour piano, et surtout «Le Marteau sans maître» (1955) installent sa renommée. Une musique jamais achevée: il passera sa vie à réviser ses œuvres. Sa réputation internationale se construit, non sans polémiques.
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