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Comment faire semblant de… Les bons plans d’Anabelle Bourquin

Pas sportif? Pas grenouille de bénitier? Pas cultivé? Pas de souci! On comble quelques lacunes avec les bons plans d’Anabelle Bourquin.

27 févr. 2020, 05:30
Portraits SNP    Neuchatel, 10 01 2018  Photo : © David Marchon

Faire semblant de s’y connaître en sport

C’est un livre qu’on picore comme l’on se goinfrerait de cacahuètes à l’heure de l’apéro: on se régale d’abord d’une seule anecdote de Schott. On enchaîne avec une seconde page. Et on finit par dévorer le bouquin. «Les Miscellanées de Mr. Schott», troisième opus, livre des informations aussi surprenantes qu’inutiles. Somme toute, des infos qui épateront la galerie (expression empruntée au Jeu de Paume, lorsque le joueur pouvait impressionner les deux côtés de la galerie, nous explique Schott). «Les Miscellanées sportives», c’est donc une multitude de petites histoires portant aussi bien sur le football (l’histoire de chaque tatouage de David Beckham par exemple) que sur l’unique stratégie pour gagner au solitaire. On y apprend les niveaux d’alerte pluie à Wimbledon, et même l’histoire de la virgule représentant «Nike». Un vade-mecum utile pour les curieux, indispensable pour les fainéants.
«Les Miscellanées sportives de Mr. Schott», Ben Schott, éd. Du Sous-sol

Faire semblant de connaître le pape

L’histoire, on la connaît: celle d’un pape qui renonce (Benoît XVI), et celle d’un cardinal élu pour lui succéder (Jorge Bergoglio, devenu François). Entre deux: la magie du scénariste Anthony McCarten, l’inspiration du réalisateur Fernando Meirelles, pour accéder aux subtilités du Vatican. Dans «Les deux papes», le cardinal Bergolio vient demander à Benoît XVI l’autorisation de se retirer. Mais le pape n’a pas l’intention d’accepter la démission de son principal détracteur. Il compte même lui révéler un secret… Le film met en scène, dans des décors magistralement reconstitués, deux monstres du cinéma: Anthony Hopkins (Benoît XVI) et Jonathan Price (Jorge Bergolio), tous deux salués pour la qualité de leur jeu et même leur ressemblance troublante avec leur personnage respectif. Film sobre, presque un huis clos, entrecoupé d’images d’archives, «Les deux papes» est aussi mis en valeur par la rhétorique des dialogues à teneur spirituelle, hélas parfois longuets et pas toujours nourriciers.
«Les deux papes», sur Netflix, 2 h 05

Faire semblant d’avoir découvert un truc

Près de 270 ans après sa mort, son secret est peut-être percé. Non, Jean-Sébastien Bach n’a pas gribouillé des frisottis sur la couverture du «Clavecin bien tempéré», comme on le ferait sur un bout papier tout en téléphonant à sa meilleure amie. Au contraire, ces tourbillons qu’il a dessinés représentent un code scientifique dont l’utilité est essentielle pour qui souhaite interpréter son œuvre comme lui le voulait.

Des mystères comme celui-ci, Christophe Dilys en perce tous les samedis, sur France musique. Sa chronique «Tendez l’oreille» surprend et régale. Christophe Dilys parvient à vulgariser des sujets souvent techniques, tels que «Pourquoi la tonalité ré mineur est-elle associée à la mort?» Une petite dizaine de minutes pour s’instruire. Il suffit d’écouter.
«Tendez l’oreille», sur France musique, le samedi à 10h50, ou en podcast

En savoir plus: Tendez l’oreille

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