Votre publicité ici avec IMPACT_medias
Réservé aux abonnés

Comme le vibrato d'une harpe

Avec "La silencieuse", Ariane Schréder ausculte la blessure amoureuse avec grâce, noblesse et empathie. Un premier roman empreint d'une étrange légèreté.

30 juil. 2013, 00:01
data_art_7254015.jpg

Ariane Schréder raconte une histoire délicate avec des mots simples et doux. SP

"La silencieuse" , Ariane Schréder, Editions Philippe Rey, 208 pages.

PHILIPPE VILLARD

Dans ce premier roman, la jeune Parisienne Ariane Schréder propose une histoire délicate comme le vibrato d'une harpe. Une histoire ciselée au diamant dans un style de cristal. Une histoire rythmée par les murmures du coeur et des froissements d'ailes de papillon.

Larguée par son désinvolte Barnabé, Clara range délicatement les marionnettes créées pour son artiste d'ex-ami dans une boîte. Mais toute l'histoire de cette "Silencieuse" témoigne de son impossibilité troublante à river le couvercle de ce cercueil de carton.

Dans la simplicité des mots et la fluidité du style, Ariane Schréder donne corps à une légèreté obsédante, insoutenable sans doute. Sa plume virevolte et tourbillonne dans la bise d'une errance désenchantée. Clara devient une biche aux abois, un gibier blessé, une femme en peine...

Votre publicité ici avec IMPACT_medias