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«Chaque jour, on essaie de se réinventer»

Le trio bordelais joue demain à Festi’neuch. Il y dispensera la poésie déchirante, amusée, faussement désenchantée de «Dolziger Str. 2», nouvel album à la trame serrée par le froid berlinois.

10 juin 2016, 01:47
Odezenne

Un losange bleu... Un signe utilisé par les cambrioleurs pour signaler qu’une maison est inoccupée. Ce symbole orne la pochette de «Dolziger Str. 2», nouvel album du trio rap ¬ «spoken word» serait plus juste ¬ Odezenne. Un disque à l’écriture serrée, aux muscles contractés par le froid berlinois, qui incite à l’effraction auditive. Interview, à la veille d’un concert neuchâtelois qui s’annonce mythique.

Vous jouez ce samedi à Festi’neuch. Actuellement, ça marche très fort pour vous en France. Comment les choses se passent-elles en Suisse?

Alix Caillet: Eh bien, rétrospectivement, la Suisse a joué un grand rôle pour Odezenne. Le deuxième concert de notre histoire, c’était en 2007 au SAS à Delémont, un tout petit club. Le programmateur nous avait fait venir après avoir découvert notre page Myspace où on avait posté cinq morceaux. On a reçu un e-mail. On est venu en avion, on avait l’hôtel... C’était un...

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