C’est l’été, les gens vont partir en vacances, le temps devient latence et on en profite pour calmer le rythme, regarder les acquis avant d’entamer la rentrée.
Avec cet «Accrochage d’été», les galeristes n’échappent pas à cette sourde injonction, prêts à se réfugier de la moiteur estivale dans la salle climatisée qui accueille leur collection pour en extraire pléthore d’artistes.
Des noms en cascade
Des inédits, des pointures, sans compter des exposés de l’année, comme Marco Tirelli, se retrouvent ainsi dans une scénographie naturellement segmentée, mais aérée de plusieurs sculptures qui animent l’espace et donnent un peu de corps à l’ensemble.
Ce quadrilatère en forme de tête de hache, d’une serpentine brossée au millimètre par Osamu Nakajima, massif, imposant, apporte alors cette force à une exposition qui aurait pu vite en manquer. Athématique, collectif, on risque l’alignement forcé...
Les ténors
Sauf que les galeristes ont eu l’intelligence de proposer deux...