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Au Moulin de Bayerel, une Nuit du conte enchanteresse

Vendredi soir, c’était la Nuit du conte dans toute la Suisse. Au Moulin de Bayerel, la soirée a permis aux petits et grands de tendre l’oreille à des histoires insolites, pour des moments de partage dans une ambiance chaleureuse.

09 nov. 2019, 18:40
La conteuse devant son auditoire captivé, lors de la Nuit du conte, vendredi 8 novembre.

Dans la fraîcheur d’une nuit claire, le chemin pâlement illuminé menant au Moulin de Bayerel est indiqué par une série de lanternes posées à terre. L’ambiance est déjà bien installée avant même de franchir la porte d’entrée.

Vendredi soir, sous les combles du moulin, la Nuit du conte a enchanté petits et grands. «A 17h, il y avait 60 enfants présents. L’ambiance était survoltée!», se réjouit Marie-Thérèse, organisatrice et membre du groupe de contes de la Louvrée. Cette année, l’évènement, organisé dans tout le pays, avait pour sujet «Les droits des enfants».

Il était une fois

A 19h, une dizaine de tout-petits s’assoient sur une couverture, au premier rang, les parents et autres curieux derrière sur des chaises. Une conteuse émerge de derrière un rideau, une lanterne à la main. Sa présence marquée, elle commence son histoire, d’un traditionnel «Il était une fois…». 

Quatre autres récits s’ensuivront. Ainsi, une version moderne du «Loup et l’agneau» verra le premier dupé par le deuxième. Celui-ci se dit malade, atteint de radiations et par l’échinococcose, cette maladie qui s’attrape selon les dires populaires par des baies sur lesquelles des animaux urinent et dont le nom fit beaucoup rire les enfants. «Idrissou et son âne», des elfes de la forêt et l’histoire de la jeune Méline viendront compléter le tableau.

Qu’en pensent les enfants? Le petit Tom et son amie aux bouclettes blondes ont apprécié les personnages de l’âne ou du loup. Ils n’ont «même pas eu peur» lorsque l’ogre a mangé les chèvres. Du côté des adultes, on passe aussi un bon moment. «On n’est pas derrière la télé, mais bel et bien en face d’une personne qui nous partage ces histoires. ça me fait penser aux soirées que j’ai vécues chez les scouts!», dit Catherine, la maman de Tom.

Des contes aussi pour les plus grands

Les contes pour enfants ne sont pas seuls au programme. A 20h45, ils deviennent réservés aux plus de 12 ans et le ton se durcit. Si les récits restent sympathiques, une certaine innocence s’est déjà envolée. L’histoire des trois voleurs, de la logeuse et du juge; le roi Arthur et la sorcière; ou encore une version franco-espagnole du petit chaperon rouge seront néanmoins, cette fois-ci, une vraie distraction pour les adultes, avec quelques éclats de rires dans l’assistance.

«J’aime bien ce genre de contes, ils font davantage réfléchir», dit Dominique, conteuse. «Il existe une littérature de contes considérable qui vient des quatre coins de la planète. Les thèmes et les préoccupations de différentes cultures sont souvent liées. On peut changer le contexte, mais le fil rouge reste le même.»

En fin de soirée, au tour des adultes d’entendre des contes. Contes coquins, donc? «Cela peut arriver, mais pas forcément», indique malicieusement l’organisatrice Marie-Thérèse. Il s’agit alors d’histoires plus sombres, mais aussi plus intellectuelles, tels des contes mythologiques.

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