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Au chevauchement de Glaris, c’est le monde à l’envers

(2/5) Des couches de roches datant de 250 à 300 millions d’années qui chevauchent des strates plus jeunes: une anomalie géologique qui s’observe au pied des Tschingelhörner.

24 juil. 2018, 00:01
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Pour les géologues du monde entier, le saint Graal existe. Il s’appelle chevauchement de Glaris et se trouve à cheval sur les cantons de Glaris, de Saint-Gall et des Grisons. Là, les montagnes semblent avoir été construites cul par-dessus tête, à l’envers du bon sens. A elles seules, elles démontrent mieux que tout ce qu’est la tectonique des plaques et les forces colossales qu’elle a engendrées et qu’elle engendre encore. Rendez-vous est pris sur les hauteurs d’Elm, au pied des Tschingelhörner.

Pour les géologues, il est parfaitement évident que les strates rocheuses s’empilent les unes sur les autres selon un ordre précis et immuable, les vieilles en dessous, les jeunes par-dessus. Quoi de plus normal? Dans les fonds marins, les coquillages et les sédiments des fleuves s’accumulent inlassablement jusqu’à ce qu’ils se compriment sous leur propre poids pour former de nouvelles couches. Sur la terre ferme, les vents de sable...

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