Les vieilles pierres du Grand-Cachot bruissent de chuchotis féminins. Poétiques, tendres, impertinentes, les oeuvres de quatre artistes - deux plasticiennes et deux peintres - habitent l'antique et belle ferme jusqu'au 5 octobre.
Nul manifeste féministe dans ce parcours en 4 D. Nulle revendication autre qu'une reconnaissance artistique. Même la "Viking à grosses chaussures" , Lyne Héritier, avertit qu'il n'y a "pas de message" dans ses guerrières d'argile, cornues et ventrues, sculptées au nez et à la barbe des diktats esthétiques.
Anouk Richard peint son propre ventre en format XXL. Marina Cassani s'est inventé une tribu de plâtre blanc, alors qu'Eve Monnier se remémore des paysages paradisiaques, forcément.
A priori donc, nul dénominateur commun. Et pourtant, on se sent d'emblée complice des évidentes connivences qui se jouent dans la magie de ce lieu plusieurs fois centenaire.
Et s'il fallait un fil conducteur à ce parcours, il résiderait dans le talent de...